Les orgues de Paris
ORGUES DE PARIS © 2025 Vincent Hildebrandt ACCUEIL LES ORGUES

Eglise Américaine

65, quai d'Orsay, 75007 Paris
L'église américaine de Paris est la plus ancienne institution privée et la première des églises américaines fondées à l'étranger. Établie en 1814, la construction de la première église date de 1857. Quant à l'église actuelle, en 1925, on acquiert le terrain du quai d’Orsay et confie à l’architecte Carrol Greenough la réalisation d’un grand bâtiment néo-gothique. La construction du bâtiment s'achève le 6 mars 1931, bien qu'un groundbreaking (pose de la première pierre) ait eu lieu le 1er mars 1926. L’église possède une iconographie d'une grande richesse. Les vitraux nord et ceux du narthex ont tous les mêmes dimensions. Certains motifs de vitraux rendent hommages aux soldats américains tombés durant la Première Guerre mondiale.
Organiste titulaire Fred Gramann Concerts Rarement Cultes avec orgue Dimanche à 9h00 et 11h00 Vidéos Didier Matry Source photos
1988 - Von Beckerath (1)

III/47 -

traction mécanique (claviers) -

transmission électrique (jeux)

composition

D1 L’ancien orgue Abbey Jusqu’en 1988, l’église possédait un instrument à traction électrique, construit par Abbey en 1931de 47 jeux répartis sur 3 claviers de 61 notes et un pédalier de 32 notes. Cet orgue était disposé en plusieurs endroits de l'église. Le GO et le Récit étaient placés dans un buffet plat situé sur une tribune latérale à proximité du chœur. Le Positif et la Pédale étaient disposés au sol, derrière l'arcade gauche du chœur. Enfin, la division d’Écho (jouable sur le 3ème clavier) se situait en antiphonal sur une petite tribune en fond de nef. Enfin, la console indépendante était placée dans le chœur, à droite. Malheureusement, la compagnie fit faillite avant que les travaux soient terminés. La fin de la construction et du montage se fit à la hâte mais l'orgue souffrit de défauts de conception. Les tuyaux étaient placés dans une pièce annexe s'ouvrant en baie sur le sanctuaire. Cet emplacement, qui avait été jugé convenable par le facteur, s'avéra néfaste à la sonorité de l'instrument, le son ayant des difficultés à se projeter dans l'église malgré la pression du vent qui altère par ailleurs la beauté et la clarté des timbres. De plus, la console était située dans le côté opposé de l'église. La transmission électropneumatique d'Abbey s'avéra extrêmement fragile, ajoutant au retard d'émission du son et causant de nombreuses pannes et réparations coûteuses. La console fut remplacée par Casavant et un relevage fut effectué en 1968, par Jean Jonet. En 1987, la tuyauterie a été vendue pour financer le Beckerath. Les claviers sont à Notre-Dame du Perpétuel Secours. Le buffet de l'ancien orgue Abbey est toujours en place sur la tribune latérale, au dessus du chœur. L’orgue Beckerath En 1988, l’instrument fut remplacé par un orgue neuf de style germanique par la Maison Von Beckerath de Hamburg. Suite aux leçons apprises de l'expérience précédente, il fut décidé que le nouvel instrument serait placé dans le sanctuaire contre le mur du fond du choeur. La conception de l'instrument, selon le « Werkprinzip », est due à Gerhard Scharenberg. Chaque plan sonore possède son propre buffet, le tout enchâssé dans un meuble de style gothique. Le récit (3è clavier) surplombe les claviers, les tuyaux sont en boîte expressive, à l'exception du jeu de Violprincipal 8', en façade masquant les jalousies. Au centre du buffet, le Grand Orgue (2è clavier) avec les petits tuyaux du Principal 8' en montre. Au sommet du buffet, le Positif (1er clavier), avec le Principal 4' en montre. La Pédale est divisée en deux buffets encadrant l'ensemble, le Principal 16' en montre. La construction, en atelier, commença en juillet 1987 et dura neuf mois. L'instrument, opus 208 de la maison Beckerath, arriva à Paris le 7 avril 1988 pour être monté sous la responsabilité de Klaus Schmekal. Six sommiers, largement dimensionnés, construits en pin de l'Orégon, accueillent les 3328 tuyaux de fabrication artisanale dont 116 sont en bois (basses de Gedackt 16', du Bordun 16', de la Rohrflöte 8'; jeux de Violprincipal 8' et Gedackt 8') Les tuyaux de métal sont en alliage étain-plomb à 78% de Zn pour les Montres, 56% pour les Principaux, 46% pour les résonateurs d'anche et 36% pour les Flûtes. La préharmonisation de Hans Ulrich Erbslöh a été parachevée par Rolf Miehl et Timm Sckopp. Les motifs d'ébénisterie sont de Gunther Hamann. Source
L’ancien orgue construit par Abbey
Les orgues de Paris

Eglise Américaine

65, quai d'Orsay, 75007 Paris
ORGUES DE PARIS © 2024 Vincent Hildebrandt LES ORGUES
Organiste titulaire Fred Gramann Concerts Rarement Cultes avec orgue Dimanche à 9h00 et 11h00 Vidéos Didier Matry Source photos
1988 - Von Beckerath (1)

III/47 -

traction mécanique (claviers) -

transmission électrique (jeux)

composition

D1 L’ancien orgue Abbey Jusqu’en 1988, l’église possédait un instrument à traction électrique, construit par Abbey en 1931de 47 jeux répartis sur 3 claviers de 61 notes et un pédalier de 32 notes. Cet orgue était disposé en plusieurs endroits de l'église. Le GO et le Récit étaient placés dans un buffet plat situé sur une tribune latérale à proximité du chœur. Le Positif et la Pédale étaient disposés au sol, derrière l'arcade gauche du chœur. Enfin, la division d’Écho (jouable sur le 3ème clavier) se situait en antiphonal sur une petite tribune en fond de nef. Enfin, la console indépendante était placée dans le chœur, à droite. Malheureusement, la compagnie fit faillite avant que les travaux soient terminés. La fin de la construction et du montage se fit à la hâte mais l'orgue souffrit de défauts de conception. Les tuyaux étaient placés dans une pièce annexe s'ouvrant en baie sur le sanctuaire. Cet emplacement, qui avait été jugé convenable par le facteur, s'avéra néfaste à la sonorité de l'instrument, le son ayant des difficultés à se projeter dans l'église malgré la pression du vent qui altère par ailleurs la beauté et la clarté des timbres. De plus, la console était située dans le côté opposé de l'église. La transmission électropneumatique d'Abbey s'avéra extrêmement fragile, ajoutant au retard d'émission du son et causant de nombreuses pannes et réparations coûteuses. La console fut remplacée par Casavant et un relevage fut effectué en 1968, par Jean Jonet. En 1987, la tuyauterie a été vendue pour financer le Beckerath. Les claviers sont à Notre-Dame du Perpétuel Secours. Le buffet de l'ancien orgue Abbey est toujours en place sur la tribune latérale, au dessus du chœur. L’orgue Beckerath En 1988, l’instrument fut remplacé par un orgue neuf de style germanique par la Maison Von Beckerath de Hamburg. Suite aux leçons apprises de l'expérience précédente, il fut décidé que le nouvel instrument serait placé dans le sanctuaire contre le mur du fond du choeur. La conception de l'instrument, selon le « Werkprinzip », est due à Gerhard Scharenberg. Chaque plan sonore possède son propre buffet, le tout enchâssé dans un meuble de style gothique. Le récit (3è clavier) surplombe les claviers, les tuyaux sont en boîte expressive, à l'exception du jeu de Violprincipal 8', en façade masquant les jalousies. Au centre du buffet, le Grand Orgue (2è clavier) avec les petits tuyaux du Principal 8' en montre. Au sommet du buffet, le Positif (1er clavier), avec le Principal 4' en montre. La Pédale est divisée en deux buffets encadrant l'ensemble, le Principal 16' en montre. La construction, en atelier, commença en juillet 1987 et dura neuf mois. L'instrument, opus 208 de la maison Beckerath, arriva à Paris le 7 avril 1988 pour être monté sous la responsabilité de Klaus Schmekal. Six sommiers, largement dimensionnés, construits en pin de l'Orégon, accueillent les 3328 tuyaux de fabrication artisanale dont 116 sont en bois (basses de Gedackt 16', du Bordun 16', de la Rohrflöte 8'; jeux de Violprincipal 8' et Gedackt 8') Les tuyaux de métal sont en alliage étain-plomb à 78% de Zn pour les Montres, 56% pour les Principaux, 46% pour les résonateurs d'anche et 36% pour les Flûtes. La préharmonisation de Hans Ulrich Erbslöh a été parachevée par Rolf Miehl et Timm Sckopp. Les motifs d'ébénisterie sont de Gunther Hamann. Source